Julien Ficely / Chorégraphe

Court-Métrage de Fabien Giurgiu chorégraphié par Julien Ficely          

                                    M.C.B.Mondial Coiffure Beauté le 24 septembre 2012 ZENITH de PARIS.

Le point de départ de cette présentation pourrait être "Tout vient du noir et se perd dans le blanc ."Le choix du noir et blanc ne s’oppose nullement pour nous à la modernité. Bien au contraire ! Toujours présent aujourd’hui, sous diverses formes, dans la peinture, le cinéma, la photographie, la mode ..., il exprime le jeu de l’ombre et de la lumière, le contraste. L’esthétique qui en résulte porte en elle un aspect historique, nostalgique auquel le public reste attaché, mais permet surtout à nos yeux de révéler et d’accentuer la bidimensionnalité des images, et d’explorer, l’attirance pour l’ombre, les contre-jours... et de traverser l’expérience du reflet, au moyen d’un blanc poli jusqu’à le rendre brillant comme des miroirs. L’objet miroir, omniprésent dans notre profession, est comme un révélateur. Il ne permet pas le simple reflet, la simple représentation du réel, mais questionne l’image de soi, la construction de cette image et le décalage inévitable et nécessaire entre l’image et la réalité. C’est le conte en sept histoires de la « Reine des Neiges » d’Hans Christian Andersen qui nous a inspiré ici .  La première histoire traite d’un miroir maléfique, morcelé, qui oriente le regard de ceux qui s’y observent. Il sera symbolisé, sur le plateau, par une créature sombre, linéaire et sculpturale. Sorte de chef d’orchestre, elle guidera dans son sillage les mannequins et danseurs aériens, parsemés de touches noires et blanches, à l’image des tonalités sonores. Ce show a donc été pensé en véritable association artistique, mettant en présence mannequins, danseurs, vidéaste et ambiance musicale afin de mener le public vers un imaginaire complet, où la coiffure serait un geste, un mouvement, une énergie, bien plus qu’une image. 

Chorégraphie: Julien Ficely

Directeur Artistique Intercoiffure (Fr) : Xavier Scordo

Video , Lumière : Olivier Bauer